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Le coin des orchidées
Le coin des orchidées
  • Ce blog est un recueil d'expériences concernant la culture des orchidées, l'observations des orchidées françaises et exotiques in situ. Vos retours d'expériences, observations ou commentaires y sont les bienvenus
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29 décembre 2011

L'hydroculture, ou la solution pour les fous de l'arrosage

Une petite présentation sommaire (les liens contenus dans ce post et en haut de page compléteront) d'un mode culture que j'ai mentionné ailleurs, et qui intéressera sûrement les néophytes.

Vous avez peut être remarqué que certaines de mes orchidées ne poussent pas dans un substrat classique (je bannirai de ce site les mots terreau, compostes etc...), mais dans des billes d'argiles expansées. "mais il est fou ?" direz-vous ? Maisnon maisnon (enfin, pas trop !).

Je pense que les orchidophiles seront d'accord avec moi, l'aspect le plus délicat dans la culture des orchidées, lorsque l'on débute, c'est l'arrosage. Qui n'a jamais vu son superbe phal couvert de fleurs mourir à petit feu, ses feuilles devenant toutes molles avant tomber une par une. Il suffit alors de dépoter la plante pour voir qu'elle a perdu toutes ces racines.

On a trop souvent tendance à surarroser nos orchidées, dont les racines s'asphyxient et pourrissent inévitablement. Ces plantes sont pour la plupart épiphytes, c'est à dire qu'elles poussent dans les arbres, et non dans la terre. Les racines sont alors en plein air. Elles bénéficient de tout l'oxygène possible, et captent l'eau de pluie qui ruisselle le long des troncs. Les racines d'orchidées ont donc besoin d'eau, certes, mais aussi et surtout d'air. En pot, elles doivent donc être détrempées afin de capter l'eau dont elles ont besoin, mais elles ont besoin aussi de sécher rapidement et totalement pour pouvoir respirer et éviter de pourrir. Un substrat organique (écorces, sphaigne) humide, c'est de plus un petit paradis pour les micro-organismes qui s'en nourissent, et qui, s'il en ont l'occasion, se nourriront aussi des racines mal en point et les feront pourrir. C'est là toute la difficulté de la culture en pot.

Afin de faire cesser l'hécatombe à la maison, j'ai opté pour un autre système, celle de l'hydroponie passive. Cela consiste à supprimer tout substrat organique pour le remplacer par ds billes d'argile expansées, inaltérables. Le substrat est alors très aéré (bon point pour les racines), et inaltérable, donc impropre au développement des micro-organismes décomposeurs. L'inconvénient est qu'il est dénué de tout pouvoir nutritif.

(photo internet)

La solution ? faire tremper le pot dans quelques centimètres d'une solution d'eau pure contenant un engrais complet, très dilué. La solution remonte par capilarité dans le substrat, apportant eau et nutriments à la plante. Les billes sèchent au fur et à lmesure que l'on remonte dans le pot. Les billes en surface sont donc sèches, et les racines disposent de tout l'air dont elles ont besoin. En profondeur, elles trouveront eau et nutriment, mais auront également tout l'air dont elles auront besoin, grâce aux interstices entre les billes. Le subrtrat étant inaltérable, pas de rempotage. Pas non plus de problème de surarosage, les racines ne pourrisent plus. Bref, pour un fou de l'arrosage tel que je l'était, un bon moyen de conserver des orchidées le temps de mieux gérer les arrosages en subtrat "naturel".

La technique en détail et les photos ont été trouvées ici.

J'ai actuellement deux phals, un paphiopedilum et  un oncidium poussant dans ces conditions.

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